Le fétichisme du rasage

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Fétichisme du rasage :

On m’a demandé il y a quelques jours de faire plus référence à notre BDSM personnel.

Il faut bien le reconnaître, c’est une chose assez complexe tant notre BDSM rentre dans notre intimité la plus profonde.

Nous vivons en 24/7 à la fois dans un  couple vanille très unis et fusionnels ainsi que dans notre couple BDSM.

Je me suis pas là non plus pour faire un blog sur la débâcle de ma vie privée Vanille/ BDSM.

Ceci étant, j’ai pris un peu de réflexion afin de chercher une pratique personnelle réelle, vécue qui nous donnerait envie de prendre le temps d’écrire et de vous la faire partager.

Il m’est venu à l’esprit une pratique BDSM assez courante que j’aime tout  particulièrement : l’acomoclitisme !!

C’est une pratique fétichiste qui consiste à raser son/sa partenaire et qui amène à un plaisir sexuel.

Je retrouve dans cette pratique un préliminaire m’apportant une satisfaction, plaisir, désir tant sur le plan cérébral que sur le plan physique.

J’assimile clairement le rasage à un acte érotiquement  affectif dans mon BDSM me permettant de prendre soin de mon partenaire soumis.

Attention j’éprouve le même plaisir que ça soit sur ses parties intimes,  sur son visage ou autres parties de son corps (tête).

Cela ne me conduit pas systématiquement  à un acte sexuel mais a une réponse positive de mon corps et de mon esprit.

L’ensemble de plusieurs  paramètres m’éveillant au  bien-être, à la  plénitude, au sadisme doivent être réunis pour que cela fonctionne.

Tels que :

La proximité des corps

Le culte des objets se liant au rasage

L’excitation du danger, l’adrénaline de la peur de couper la peau

Le fétichisme du métal.

La symbolique de la virilité retiré en rasant.

La préparation, le rituel du matériel

L’odeur de la mousse à raser ou de l’après-rasage

Le bruit du rasoir sur la peau

La position du corps, la pomme d’Adam offerte par exemple

L’abandon que m’offre Ossad par le fait qu’il se laisse faire malgré la peur de se faire couper

La honte de se mettre nu à ma vue

Nettoyer la peau après l’épilation

La douceur de la peau

 L‘utilisation sadique de cire ou d’une pince à épiler

La tondeuse

« D’aussi loin que je me souvienne mes premiers émois en la matière était le plaisir que j’avais lorsque enfant d’observer mon grand père dans un coin de son garage, prenant le temps de soigneusement se raser.

Il avait un rituel bien précis, je revois encore son blaireau avec sa petite boite en fer contenant le savon à barbe ainsi que son rasoir papillon.

Les lames étaient toujours bien rangées dans un papier type kraft.

L’odeur du savon et de l’after-shave, le bruit étrange du rasoir sur la peau comme si on grattait, et pour finir la récompense a laquelle j’avais droit après chaque rasage, pouvoir faire un bisou sur la joue toute douce de mon grand père suffisait à éveiller quelque chose de différent.

A l’adolescence mon fétichisme prenait la forme d’un avenir dans la coiffure, j’aimais d’une façon ou d’une autre m’occuper des cheveux et poils.

Mon professeur de coiffure nous avait appris les gestes pour tailler la barbe de ces messieurs.

J’avoue que je n’étais pas très a l’aise avec un rasoir coupe-coupe ayant toujours peur de faire saigner la peau, ni même avec les coupes hommes.

Pourtant j’étais la meilleure de ma section, les hommes me donnaient de généreux pourboires qui me permettaient de passer un super mercredi après midi avec mes amis à la terrasse d’un café.

Cependant j’y prenais un plaisir qui me gênait profondément, sans compter qu’à cette époque une publicité faisant référence au rasage des hommes, assez sensuelle ne faisant qu’accroitre ma curiosité.

A l’âge adulte il me fallut encore quelques pics récurents pour apprécier le sens que pouvait avoir ce plaisir si particulier en rapport avec le rasage.

J’ai toujours éprouvé une délectation excessive à raser quelqu’un mais de là à l’associer de près ou de loin à une pratique sexuelle, jamais !!!

Et pourtant les années passant découvrant la nature et la profondeur de mes pratiques hors norme dans le BDSM, il me fallu me rendre à l’évidence que l’acte de raser une partie du corps de l’autre me procure une jouissance cérébrale m’amenant à un orgasme psychique et physique.

La ferveur de mes nouvelles convictions BDSM  faisant décupler le désir enfoui d’une lame de rasoir glissant sur la peau pour devenir simplement un érotisme se suffisant  … »

Melle Sweet

 

L’instant X ….

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« Allonger sur le lit nu, main derrière le dos …

Je lui demande de mettre son  bassin au bord de celui-ci afin de rendre accessible  la zone que je souhaite raser… Aujourd’hui ça sera son sexe…

Je ne souhaite pas qu’il me voie… Qu’il  s’aperçoive de mon excitation en le rasant, je lui bande les yeux …

Je lui demande d’une voix douce de rester calme et tranquille, le temps que je prépare correctement mes outils …

Je dépose au préalable à côté du lit  une serviette… Elle accueillera mes rasoirs …Ma mousse …Mon petit bol rempli d’eau tiède pour plonger mon rasoir afin d’enlever l’excédent de poils et de mousse…

Je ne parle pas  … Je suis très concentrée et calme, mes gestes sont lents et paisibles…Je me prépare à recevoir cet excès d’érotisme…

Bizarrement il bande, pourtant je l’ai à peine frôlé… Cela doit l’amuser de savoir que je vais être obligée de toucher sa verge érectile pour pouvoir avoir accès au dessus de son pubis…

Je rigole intérieurement de la situation … Car je sais bien qu’il va bien moins s’amuser lorsque je devrai attaquer ses testicules …

Je devrai tirer fermement le plus possible sur sa peau pour qu’elle soit le plus lisse possible afin de laisser glisser la lame correctement, pour ne pas l’entailler …

Je me demande s’il a peur … Mais je ne pense pas car il semble complètement confiant et détendu …

Il ne vacille pas…Ne râle pas … Je ne sais même pas où son cérébral est en cet instant … Il semble cependant loin vu l’hyper sensibilité qui lui fait tressauter le corps chaque fois que je pose mes mains sur lui …

Je ne veux pas le ramener à lui … Je préfère garder de la douceur dans mes gestes pour profiter pleinement de cette emprise sur lui … Moi …et Mon fétichisme…

Je sais que lorsque ce sera fini …Il y aura un avantage immédiat … Celui de l’avoir propre… Tout beau …Tout lisse…Brillant …

Je pourrai tellement m’approcher que je pourrai m’enivrer de l’odeur de sa peau mélangée à celle de la mousse…

Et pourquoi pas déposer un doux baiser là où ça ne pique plus …Rien qu’a l’évocation de cette idée… Je ruisselle …

J’attrape fermement son membre … Il faut que je le pousse pour avoir mon champ de vision libre … Je pose la lame contre sa peau … Je sens frémir ma colonne vertébrale … »

Melle Sweet

4 réflexions sur “Le fétichisme du rasage

  1. C’est léger, agréable à lire , excitant, …original.
    Vous exposez bien votre intérêt, votre attrait pour cette pratique…que je découvre grâce à vous. Merci Mlle Sweet!

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