Grossesse et enfants dans le couple BDSM …

soutien-gorge-femme-enceinteGrossesse, enfant dans le couple BDSM:

En quoi une grossesse ou avoir des enfants serait-il un changement radical dans notre nature de Dominant(e) ou de Soumis(es) ? Et quel impact négatif ou positif, quelle compatibilité cela pourrait avoir sur le BDSM et dans le couple ?

Il n’est pas question de faire l’autruche en prônant que l’enfantement ou élever des enfants ne perturbent pas notre vie qu’elle soit vanille ou BDSM. C’est évident qu’il est plus complexe voir impossible de faire du shibari avec un gamin qui demande après vous toutes les 5 minutes ,ou de faire du martinet pendant 20 minutes avec vigueur quand on a un ventre proéminent.

Ceci dit même quand nous avons un travail, des poissons rouges une plante verte, un chat, un chien nous avons aussi moins de moment à consacrer au BDSM pur et dur avec moins de liberté d’expression SM… non ??

Il va être question surtout de relativiser un choix personnel, oui on ne vous a pas mis le couteau sous la gorge pour faire un enfant … (Si ??)Pour justement prendre en compte les perturbations sur le couple BDSM dans sa globalité.

D’après certains et certaines il faudrait même bannir le fait d’avoir des enfants parce que  cela nous prive de la liberté de voir notre soumis a 4 pattes a poil dans le salon en tout temps.

Ça c’est un concept qui m’échappe, parce que avoir un emploi ça fait aussi chier pour faire du martinet quand on veut comme on veut à tout moment de la journée par exemple !!!

Ceci dit je comprends l’égoïsme de certain(e) à vouloir justifier comme ils peuvent le fait de ne pas vouloir des enfants qui leurs gâcheront leurs vies si précieuse (oui je fais un peu de démagogie car j’ai eu affaire a des commentaires désobligeants sur le fait que j’ai des enfants).

Par conséquent nous sommes condamnés à ne vivre que partiellement une partie de notre BDSM à cause de nos enfants, notre travail, nos vies sociales !!!

Tsssss la loose en somme !!! Du coup je ne sais pas si je dois flinguer mes enfants pour pouvoir faire du BDSM comme je veux ou carrément me suicider parce que j’en ai !!!

Changement de vie et adaptabilité :

Tout au long de notre vie des changements s’opèrent  se qui prouvent que nous sommes vivants qu’on appartienne au  BDSM ou au Vanille.

Nous ne choisissons pas toujours ces imprévus comme la maladie par exemple, qui ne nous donne pas le choix que de suivre un chemin plus contraignant, avec des obligations, des priorités différentes,  du coup il faudrait en oublier que nous sommes BDSM ???

Moduler son BDSM en fonction des événements qui se produisent dans sa vie est une preuve d’intelligence, de bon sens, vous ne pensez pas ??

Lorsque nous faisons  le choix d’avoir des enfants  nous perdons une part de notre liberté pour les éduquer c’est une évidence.

Mais sans rentrer dans une débâcle, la perte de cette liberté est compensée par de nombreuses joies parentales que nous n’aurions pas vécues si nous avions fait le choix de rester libre.

C’est aussi une réalité. De plus je ne vois pas pourquoi porter un enfant dans le ventre ou en éduquer nous rendrait moins dominante/soumise à nos yeux et surtout aux yeux de celui qui est notre soumis/ dominant !!!

Si vous perdez votre légitimité de Dominant(e)/soumis(e) avec si peu alors c’est surement parce que vous n’avez pas la bonne personne en face ou que vous avez perdu votre confiance en vous même.

Personnellement, mon sadisme ou ma perversité, ou ma Ds BDSM ne s’évapore pas quand je suis en présence de mes enfants ou de celui que je porte !!

Il est juste plus cartésien, plus discret pour n’être perçu que par les principaux intéressés,  c’est ce qui en fait la force avec des tenants , des aboutissants différents de ceux que j’aurai pu vivre si nous n’avions pas des enfants.

Je dirai qu’il me semble plus créatif que si j’avais la liberté de pouvoir le faire sans ces contraintes la.

Pourtant à cause ou grâce, cela dépendra du point de vue que vous choisirez, je le trouve  très excitant car il y a cette peur de se faire prendre ou d’avoir des questions pertinentes de la part des enfants.

Du style «  hey pourquoi papa te vouvoie maman ??? Moi aussi je dois faire pareil ?? »

Cela reste plutôt drôle et gentillet, je ne parle pas de se faire prendre en train de faire du fouet en fendant l’air quand les enfants sont dans la pièce à coté !! Je vous demande d’être cohérent hein !!! De toute manière comme dans un couple lambda la façon d’arriver a un plaisir sexuel  doivent rester dans un cadre intime pour ne pas influence la sexualité propre de ses enfants.

L’enfant fera son choix quand il construira sa propre sexualité.

Quand aux enfants qui sont dans le ventre de leurs mamans, je ne pense pas qu’ils auront conscience que maman vient de fouetter papa a genou avec un single tail … il retiendra de sa vie in utero le fait que sa maman a ressenti dans son corps et sa tête un apaisement lorsqu’elle a pris du plaisir.

Alors juste pour le mot de la fin … BDSMeur continuer a  faire des bébés et avoir des enfants…

Petit interlude de retour

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J’ai une excuse pour ma longue absence du blog

 

Petit interlude …Voila des mois que je n’ai pas écrit sur mon blog.

L’envie me reprend comme une drogue douce …

Il faut dire que nous n’avons pas eu beaucoup de temps a consacre a notre BDSM.

Même s’il y a toujours des règles de vie D/S adapté à notre quotidien, le peu de temps restant ne nous permet pas de faire de longue séance BDSM…Ceci dit depuis des années que je suis dans ce milieu, il y a toujours des phases ou on alterne avec l’intensité des rapports BDSM en fonction de notre mode de vie,  la réalité de se qui si passe, mais il me semble l’avoir déjà dit plusieurs fois dans mes autres textes.

L‘excuse …Une preuve que des relations d’amours profondes peuvent naitre d’internet et des sites en tout genre ou lors des soirées BDSM.Nous sommes devenu parent en novembre 2017 d’un nouveau petit être, voila une bonne excuse pour disparaître de tout les radars BDSM.

 Je ne suis pas la pour raconter ma vie personnelle et en faire la débâcle comme certain le pense mais plus pour le partage d’un aspect du fonctionnement d’un couple BDSM sur des épisodes de vie. La grossesse puis la naissance d’un enfant faisant parti d’une relation entre deux êtres, je me suis permis d’en faire l’épopée sur l’impact dans notre BDSM.

 

Le retour du couple BDSM après une pause …

Depuis quelques temps j’ai constaté un retour en force de mes plaisirs BDSM et de ceux d’Ossad.

Ils me semblent plus intense, profond, je ne sais pas si c’est du au changement de situation familiale ou a l’absence prolonger de nos petits plaisirs BDSM.

Difficile de rester un couple quand on vient d’avoir un petit ange , et encore plus dur de rester BDSM.

Cela ne m’inquiète pas, ne me fait pas peur cette absence de BDSM, je sais pertinemment que le désir ou les pulsions vont revenir lorsque ma tête, mon corps sentiront que c’est le moment.

C’est appréciable car Ossad a aussi se fonctionnement la , du coup nous ne nous sentons pas obliger, ne nous mettons pas la pression pour redevenir BDSM quand nous sommes dans une phase latente de notre BDSM.

Nous continuons a communiquer sur nos rêves érotiques, nos envie cérébrales, nos petits cadeaux sexy BDSM a chaque événement comme noël, anniversaire ou la st valentin même si on ne les utilisent pas toujours immédiatement voir pas du tout par manque de temps.

Nous avons évolué, notre BDSM aussi, parce qu’il se fait rare, il est plus intense émotionnellement parlant dans les ressentis.

Je n’ai plus envie des mêmes choses qu’auparavant, j’ai envie de marquer plus mon territoire de dominance sur Ossad.

D’avoir une emprise plus grande, plus forte, plus riche de sens.

D’autre fantasme arrivent et certain repartent…

Quand a lui, je sens qu’il m’offre sa soumission au delà de celle qu’il s’était fixé au départ de son BDSM et de sa relation avec moi.

Nos attaches se font plus profondes dans la recherche de cérébralité, les gestes, même si les actions peuvent rester très simples dénuer de fouet ou de cravache avec un résultat tout aussi puissant.

Le cérébral prend le relais sur les sensations physiques des longues séances BDSM.

 

Quand les sensations nous reprennent…

Il me vient, il y a quelques semaines,  l’idée saugrenue enfouie en moi de modifier une de ses règles de vie.

La règle est simple :

Ossad doit dormir la cheville attaché à une chaine en fer relier au pied de notre lit.

Bien entendu le plus souvent possible lorsque qu’il n’y a pas de contrainte d’ordre familiale ou autre.

Cela faisait des mois que nous ne l’avions pas fait,  d’un coup l’idée fut que je lui attache plutôt son attribut masculin à un cookring au lieu de la cheville…

Il n’en fallait pas plus pour nous refaire démarrer notre BDSM.

Sauf que les sensations ne sont plus les mêmes, la gestion toute la nuit fut infernale mais c’était tellement bon que cela m’a valu le retour des larmes quand Ossad me donna un orgasme (oui je pleure  de temps en temps lorsque j’ai un orgasme puissant, depuis que je suis Dominante et surtout depuis que je sais lâcher prise).

C’est appréciable de retrouver son couple avec son BDSM pour quelques heures … quelques minutes…

Le fétichisme du rasage

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Fétichisme du rasage :

On m’a demandé il y a quelques jours de faire plus référence à notre BDSM personnel.

Il faut bien le reconnaître, c’est une chose assez complexe tant notre BDSM rentre dans notre intimité la plus profonde.

Nous vivons en 24/7 à la fois dans un  couple vanille très unis et fusionnels ainsi que dans notre couple BDSM.

Je me suis pas là non plus pour faire un blog sur la débâcle de ma vie privée Vanille/ BDSM.

Ceci étant, j’ai pris un peu de réflexion afin de chercher une pratique personnelle réelle, vécue qui nous donnerait envie de prendre le temps d’écrire et de vous la faire partager.

Il m’est venu à l’esprit une pratique BDSM assez courante que j’aime tout  particulièrement : l’acomoclitisme !!

C’est une pratique fétichiste qui consiste à raser son/sa partenaire et qui amène à un plaisir sexuel.

Je retrouve dans cette pratique un préliminaire m’apportant une satisfaction, plaisir, désir tant sur le plan cérébral que sur le plan physique.

J’assimile clairement le rasage à un acte érotiquement  affectif dans mon BDSM me permettant de prendre soin de mon partenaire soumis.

Attention j’éprouve le même plaisir que ça soit sur ses parties intimes,  sur son visage ou autres parties de son corps (tête).

Cela ne me conduit pas systématiquement  à un acte sexuel mais a une réponse positive de mon corps et de mon esprit.

L’ensemble de plusieurs  paramètres m’éveillant au  bien-être, à la  plénitude, au sadisme doivent être réunis pour que cela fonctionne.

Tels que :

La proximité des corps

Le culte des objets se liant au rasage

L’excitation du danger, l’adrénaline de la peur de couper la peau

Le fétichisme du métal.

La symbolique de la virilité retiré en rasant.

La préparation, le rituel du matériel

L’odeur de la mousse à raser ou de l’après-rasage

Le bruit du rasoir sur la peau

La position du corps, la pomme d’Adam offerte par exemple

L’abandon que m’offre Ossad par le fait qu’il se laisse faire malgré la peur de se faire couper

La honte de se mettre nu à ma vue

Nettoyer la peau après l’épilation

La douceur de la peau

 L‘utilisation sadique de cire ou d’une pince à épiler

La tondeuse

« D’aussi loin que je me souvienne mes premiers émois en la matière était le plaisir que j’avais lorsque enfant d’observer mon grand père dans un coin de son garage, prenant le temps de soigneusement se raser.

Il avait un rituel bien précis, je revois encore son blaireau avec sa petite boite en fer contenant le savon à barbe ainsi que son rasoir papillon.

Les lames étaient toujours bien rangées dans un papier type kraft.

L’odeur du savon et de l’after-shave, le bruit étrange du rasoir sur la peau comme si on grattait, et pour finir la récompense a laquelle j’avais droit après chaque rasage, pouvoir faire un bisou sur la joue toute douce de mon grand père suffisait à éveiller quelque chose de différent.

A l’adolescence mon fétichisme prenait la forme d’un avenir dans la coiffure, j’aimais d’une façon ou d’une autre m’occuper des cheveux et poils.

Mon professeur de coiffure nous avait appris les gestes pour tailler la barbe de ces messieurs.

J’avoue que je n’étais pas très a l’aise avec un rasoir coupe-coupe ayant toujours peur de faire saigner la peau, ni même avec les coupes hommes.

Pourtant j’étais la meilleure de ma section, les hommes me donnaient de généreux pourboires qui me permettaient de passer un super mercredi après midi avec mes amis à la terrasse d’un café.

Cependant j’y prenais un plaisir qui me gênait profondément, sans compter qu’à cette époque une publicité faisant référence au rasage des hommes, assez sensuelle ne faisant qu’accroitre ma curiosité.

A l’âge adulte il me fallut encore quelques pics récurents pour apprécier le sens que pouvait avoir ce plaisir si particulier en rapport avec le rasage.

J’ai toujours éprouvé une délectation excessive à raser quelqu’un mais de là à l’associer de près ou de loin à une pratique sexuelle, jamais !!!

Et pourtant les années passant découvrant la nature et la profondeur de mes pratiques hors norme dans le BDSM, il me fallu me rendre à l’évidence que l’acte de raser une partie du corps de l’autre me procure une jouissance cérébrale m’amenant à un orgasme psychique et physique.

La ferveur de mes nouvelles convictions BDSM  faisant décupler le désir enfoui d’une lame de rasoir glissant sur la peau pour devenir simplement un érotisme se suffisant  … »

Melle Sweet

 

L’instant X ….

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« Allonger sur le lit nu, main derrière le dos …

Je lui demande de mettre son  bassin au bord de celui-ci afin de rendre accessible  la zone que je souhaite raser… Aujourd’hui ça sera son sexe…

Je ne souhaite pas qu’il me voie… Qu’il  s’aperçoive de mon excitation en le rasant, je lui bande les yeux …

Je lui demande d’une voix douce de rester calme et tranquille, le temps que je prépare correctement mes outils …

Je dépose au préalable à côté du lit  une serviette… Elle accueillera mes rasoirs …Ma mousse …Mon petit bol rempli d’eau tiède pour plonger mon rasoir afin d’enlever l’excédent de poils et de mousse…

Je ne parle pas  … Je suis très concentrée et calme, mes gestes sont lents et paisibles…Je me prépare à recevoir cet excès d’érotisme…

Bizarrement il bande, pourtant je l’ai à peine frôlé… Cela doit l’amuser de savoir que je vais être obligée de toucher sa verge érectile pour pouvoir avoir accès au dessus de son pubis…

Je rigole intérieurement de la situation … Car je sais bien qu’il va bien moins s’amuser lorsque je devrai attaquer ses testicules …

Je devrai tirer fermement le plus possible sur sa peau pour qu’elle soit le plus lisse possible afin de laisser glisser la lame correctement, pour ne pas l’entailler …

Je me demande s’il a peur … Mais je ne pense pas car il semble complètement confiant et détendu …

Il ne vacille pas…Ne râle pas … Je ne sais même pas où son cérébral est en cet instant … Il semble cependant loin vu l’hyper sensibilité qui lui fait tressauter le corps chaque fois que je pose mes mains sur lui …

Je ne veux pas le ramener à lui … Je préfère garder de la douceur dans mes gestes pour profiter pleinement de cette emprise sur lui … Moi …et Mon fétichisme…

Je sais que lorsque ce sera fini …Il y aura un avantage immédiat … Celui de l’avoir propre… Tout beau …Tout lisse…Brillant …

Je pourrai tellement m’approcher que je pourrai m’enivrer de l’odeur de sa peau mélangée à celle de la mousse…

Et pourquoi pas déposer un doux baiser là où ça ne pique plus …Rien qu’a l’évocation de cette idée… Je ruisselle …

J’attrape fermement son membre … Il faut que je le pousse pour avoir mon champ de vision libre … Je pose la lame contre sa peau … Je sens frémir ma colonne vertébrale … »

Melle Sweet

BDSM « sombre » Vs le Vanille « lumineux

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BDSM «  sombre » Vs le Vanille «  lumineux »

Il y aurait soit disant, un côté « sombre » BDSM  contre un côté soit disant « lumineux »du Vanille.

Suite aux commentaires que j’ai lu par-ci par-là, vis-à-vis de la vision « sombre » de certains  à propos du BDSM, et en interaction avec la lecture du livre «  cinquante nuances de Grey du point de vue de Christian Grey », j’ai eu envie d’y mettre mon grain de sel.

Même si j’avoue que ce texte est une vraie torture à écrire pour mon cérébral, dû au fait que je ne considère pas le BDSM comme quelque chose de négatif.

Cette image négative du BDSM  par ce mot « sombre » m’interpelle.

En quoi le BDSM révèlerait-il le coté sombre, pervers, de notre personnalité et pas la vie Vanille  ??

En quoi le plaisir dans le sadisme, le masochisme, la Domination/soumission, le BDSM, le fétichisme seraient-ils dû à nos épreuves difficiles que nous avons vécues dans  nos vies, notre enfance ou a un tas d’autres choses néfastes ??

Je trouve que cela reste réducteur de penser que tout ce qui nous pousse à réaliser nos plaisirs en BDSM serait réduit à des troubles psychologiques et pathologiques dus à différentes choses vécues présentes et passées.

Cela serait trop simple, le BDSM cérébral et sa pratique est plus complexe à mon sens.

Le jugement de ce qu’on ne peut comprendre et expliquer :

Les commentaires des personnes hors contexte BDSM, et même BDSM d’ailleurs sur certaines pratiques et/ ou fonctionnements qui leurs paraissent  extrêmes leurs font penser que nous sommes atteints de carences en tout genre.

Pourtant je comprends aussi que les non initiés à la pratique du BDSM puissent avoir de tel propos et un tel jugement, car ça les interpelle.

Ce que les gens ne peuvent comprendre les met dans une situation d’inconfort.

Ce qui engendre une peur et un jugement de valeur hâtif dans la moitié des cas.

Ceci dit en passant mes chers amis lecteurs l’inconfort, la peur, le jugement n’a pas l’exclusivité du  BDSM, si ???

Le BDSM apparenté à la violence conjugale :

Le fait qu’on apparente le BDSM avec de la violence conjugale, physique et psychique par exemple me révolte.

La violence conjugale si elle doit être là, elle ne fait pas la différence entre BDSM ou Vanille, si ???

L’amalgame de la violence avec des pratiques BDSM, comme prendre plaisir à punir une personne  parce qu’elle a enfreint des règles dans un contexte consenti et consentant des deux parties, c’est tellement plus  facile à dénoncer.

Prendre plaisir à maîtriser la douleur ou à la recevoir  sans excès avec parcimonie n’est pas obligatoirement dû à deux fils qui se touchent incorrectement dans notre cerveau.

De même que d’établir une relation dominant/dominé avec des règles distinctes suivant des critères que le couple ont validés ensemble auparavant ne nous engage pas forcement à faire une thérapie de 10 ans chez un psychiatre.

La violence « comme disent certains » est consentie, consentante ; maîtrisée, validée ensemble, avec parcimonie.

Vous pensez vraiment qu’une personne Vanille ou BDSM  violente  va prendre le temps de vérifier que tous ses mots sont bien appliqués avant de vous humilier et de vous coller un parpaing dans la tête  ???

La construction des personnes pratiquantes de BDSM :

De façon générale et dans une logique constructive, les personnes faisant partie de la communauté BDSM, quels que soient leurs statuts prennent le temps de bien se connaître et de savoir quelle direction ils souhaitent donner à leurs BDSM.

Ils apprennent à connaître, identifier et expliquer leurs désirs, leurs plaisirs, leurs valeurs, leurs besoins, leurs fantasmes tout au long de leur cheminement BDSM avec discernement.

Si ça ce n’est pas faire preuve d’intelligence alors là je ne sais pas ce que c’est?

 Le BDSM n’est pas  négatif :

Attention !! Je ne dis pas qu’il n’y a pas des épreuves dures dans le BDSM qui ne nous induisent pas dans la négation, elles font parties intégrantes de la vie en général de toute façon.

Les malheurs, les catastrophes, la douleur, les déboires, les heurts, la peine, la souffrance, la tribulation, la traversée du désert, la dépression, les séparations, la maladie restent universels qu’on ait des tendances Vanille ou BDSM.

Le BDSM positif pour des adeptes tarés:

Si mettre des mots sur ses fantasmes, ses désirs, ses plaisirs, ses pulsions sans mettre aucune barrière ou jugement, c’est être complètement taré, alors nous sommes tous tarés !!

Si c’est se permettre de réaliser avec discernement et sécurité des pratiques communes avec un partenaire consentant, alors oui nous sommes tarés !!

Si c’est avoir une relation de confiance avec des règles de vie pour prendre soin de l’autre et entretenir la flamme de cette façon là, alors oui nous sommes tarés !!

Si c’est pour prendre du plaisir en lâchant prise, en se laissant aller, en étant libre de faire ou dire ce qu’on veut alors oui nous sommes tarés !!

Le BDSM doit rester quelque chose de positif, d’objectif, de constructif, un plaisir à vivre dans son état d’esprit vers un cheminement libérateur pour soi-même, ceux qui nous côtoient et les gens qui le pratiquent.

De toute manière, si  vous ne ressentez pas du positif, du plaisir lorsque vous vous engagez dans une voie qu’elle soit BDSM ou Vanille, alors c’est surement que vous vous êtes trompé de chemin.

Les psychotiques  dans le BDSM :

Bien entendu, il existe des personnes mauvaises, destructrices, manipulatrices, perverses ou profiteuses.

Parce qu’évidemment des personnes psychotiques complètement ravagés du citron, il n’y a pas que dans le BDSM qu’on peut les retrouver, elles sont aussi sur Meetic !!

Oui le père noël il n’existe pas …

Le BDSM démocratique :

Si le BDSM se démocratise, il reste simple et classique.

Il est évident que tout le monde ne peut pas devenir shibariste, adepte de l’asphyxie, de l’urologie, des aiguilles  etc…

Tout le monde ne peut comprendre l’essence même du fonctionnement BDSM dans ses pratiques, ça arrive même à ceux qui en sont adeptes.

Si je vous assure, il y a même des BDSMeurs qui ne se comprennent pas entre eux et ne se comprendront jamais.

Ceci étant je ne pense pas que ce refus ou ce rejet soit du simplement a un fonctionnement BDSM ni Vanille mais plutôt a la différence de personnalité propre.

Se justifier d’être ce qu’on est avec nos vices sadiques auprès d’un public non initié :

Je ne sais pas vraiment si une personne BDSM équilibrée doit se justifier d’aimer prendre son rôle à cœur ou d’éprouver du plaisir dans son BDSM.

Doit-on toujours tout analyser de nos pulsions BDSM ??

Et que doit-on penser des pulsions hors contexte BDSM ?

Çà reviendrait à dire que dans la vie vanille, on peut analyser et comparer certaine pratique lambda qui s’apparente à du BDSM soft.

Comme l’envie de certaines femmes à se faire claquer le fessier gentiment par exemple lors d’un rapport sexuel.

Combien d’homme le font sans que pour autant cela lui donne l’impression d’être violent ou manipulateur avec sa partenaire.

Sorti de son contexte purement BDSM je suis sure que cela trouve écho en vous, et que cela ne vous choque pas le moins du monde.

Etre l’image « sombre » d’une personne Soumise ou Dominante  dans le BDSM :

Force est de constater que ce n’est pas toujours facile d’être BDSM.

On reste toujours dans une caricature de personnages égoïste, pervers et manipulateurs, sans aucune estime de nous même, pour arriver à nos fins.

Mais quelle fin finalement ??

L’analyse du fonctionnement d’une personne BDSM à prendre du plaisir dans une forme de pouvoir et d’emprise sur son partenaire ou en s’y soumettant.

A aimer a mettre/ ou avoir en place toutes sortes de règles, de pratiques, et de moyens pour y arriver :

Comme la manipulation saine physique et cérébrale.

Ou Confronter la personne soumise pour ressentir et vivre pleinement ses émotions  afin de pouvoir ouvrir les portes pour repousser ses limites, reste toujours des pratiques incomprises.

Il faut savoir que les personnes BDSM ne sont pas toujours des personnes égoïstes, elles pensent bien souvent plus à l’intérêt de leurs partenaires soumis ou dominant qu’à eux-mêmes, même si elles ne le disent pas.

La personne Soumise par exemple est  l’axe principal de la domination physique et cérébrale du Dominant.

Ce qui confère a la personne soumise bien plus de pouvoir qu’au Dominant, n’ayons pas peur des mots.Il n’est pas qu’une lopette disant amen a tout.

De toute façon les soumis et soumises savent  pertinemment que sans eux, les dominants ne sont maitres de rien du tout.

Ce statut de BDSM ne nous procure pas plus de droit sur une personne ou une autre.

Etre BDSM ne nous à jamais donné l’autorisation de considérer que le viol ou la violence ou tout autre acte puni par la loi devrait être légal et accepté par une personne voulant ou désirant se soumettre.

Les Dominants ne sont pas systématiquement maniaco dépressif du pouvoir absolu,  même s’il faut avouer que  la maîtrise de la maîtrise les excitent  généralement.

Heureusement pour les soumis/es, car si nous l’étions vous ne pourriez rien dire qu’il soit acceptable de considérer.

Les BDSMeurs restent les guides, les protecteurs, les gardiens de leurs propres BDSM, quelles que soient les circonstances, les lieux dans lesquelles ils se trouvent  et qu’ils en ont pleinement conscience. D’ailleurs vaut mieux car sinon effectivement cela s’appelle de l’inconscience.

Pour les gens BDSM  la sécurité et le bien-être de son partenaire Soumis/e ou Dominant/e a une grande valeur.

Trouver le juste milieu, entretenir la confiance, s’écouter, être conciliant,  laisser le libre arbitre et le choix en communiquant souvent sont des bases solides pour construire une relation.

Nous sommes attentionné gentil, doux, rêveur et un brin fleur bleue de temps en temps à défaut d’être machiste ou féministe. Nous aussi on aime les cuicuis, les arcs-en ciel et gambader dans les champs en sautillant comme des andouilles …

Nous avons aussi  des doutes, des peurs, des interrogations qui nous empêchent de dormir le soir, du coup on utilise  de temps en temps le  valium des Vanilles dépressifs planqué dans la table de nuit.

Nous devons  souvent nous remettre en question pour élargir nos champs de vision.

Conclusion Vanille et BDSM :

Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort.

Et si pour certaines personnes c’était le BDSM qui les rendait plus fortes !!!

Et pour d’autres de rester dans une vision obtus !!!

Je trouve  juste dommage et fatiguant de devoir se justifier ainsi d’apprécier le hors norme plutôt que le classique.

J’avoue être parfois blessée, vexée ou touchée  par certains propos de personnes à l’égard du BDSM, même si je suis bien consciente qu’il faut une ouverture d’esprit non stérile, non rigide pour l’accepter.

Hélas c’est une réalité et un fait que personne ne pourra  changer.

Même si je m’exprime de temps à autre sur le sujet de façon pertinente, je sais depuis bien longtemps que je me bats contre des moulins à vent.

Personnellement je ne fais plus vraiment de différence entre mon Vanille et mon BDSM, car ils ont fusionné pour ne faire qu’un.

Je ne me sens pas un extra terrestre complètement névrosé et torturé par quelque chose qui ne me correspond pas.

D’ailleurs si tel était le cas, je serais partie vers d’autres cieux plus propices à ce que je voudrais être.

Etre logique avec ses valeurs, ses convictions, n’est pas une propriété BDSM.

On oublie trop souvent que derrière un BDSMeur se trouve une personne à part entière qui réfléchit avec son cerveau.

Les phénomènes de foires peuplant le BDSM ne sont pas estampillés BDSM, la planète entière en est remplie.

 Melle Sweet partisante de la fronde BDSM.

 

Lexique du BDSMeurs « sombres » aux Vanilles « Lumineux » :

Confiance, constructif , objectif, libérateur, état d’esprit , l’essence , personnalité propre , aimer , fort , hors norme , discernement , désirs , lâcher prise , valeurs , besoins, cheminement , logique , couple , maitriser , recevoir , parcimonie , engagement , consenti , consentant  , critère, complexe , plaisirs, fonctionnements, validé, prendre son temps, intelligence, fantasmes, direction ,  être libre etc …

En espérant que vous ayez un quart de ses mots qui fassent partie de votre vie lumineuse de Vanille …

 

 

Ou les cinquante nuances de Grey du point de vue de Christian GREY.

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Ou les cinquante nuances de Grey du point de vue de Christian GREY.

J’ai lu ce livre il y a quelques semaines bien que je déteste l’écriture de E.L James tant par la forme que par le style.

Lorsque je suis allé voir le film, ma curiosité et mes interrogations allaient dans le sens de connaître la personnalité et le BDSM de Christian Grey.

Effectivement étant de la communauté BDSM, je suis restée dans le concret de la vision  D/s et du SM bien plus que dans le  « vanille ».

Je pense d’ailleurs que c’est pour cela que je déteste cette cruche d’Anastasia qui est une fille lambda, qui n’a rien à voir avec le BDSM, et que je n’ai pu lire que 200 pages du premier tome précédent racontant son point de vue.

Pourtant pour une fois qu’on parle des Dominants, je suis restée objective et avide de connaître le pourquoi du comment.

J’avoue l’avoir dévoré en quelques heures, je me suis pleinement reconnue dans la partie cérébrale et psychologique du fonctionnement BDSM.

Moins dans celle du « Mummyporn » , logique je suis adepte du BDSM donc je sais déjà que je fais ce que je veux comme je veux question sexualité débridée.

On parle de lui dans des contextes d’émotions, de ressentis sur la façon dont se déroule ce début d’histoire avec une femme qui lui procure des sensations nouvelles tant sur le plan amoureux mais aussi sur le plan D/s et sur la façon dont il aimerait construire sa relation avec elle.

Certes il est maladroit mais reste simple, sans fioriture, entier.

Contrairement à ce que l’on peut croire il ne s’agit pas que d’hélicoptère et de fric.

Même si tout cela fait partie du décor romanesque, comme un plus dans cette histoire pour faire rêver les midinettes.

Ceci dit si les SDF vous font rêver ou les bidochons, Moi pas !!!

Son addiction à la maîtrise de lui-même, ses peurs, ses doutes, ses remises en questions sur son parcours d’homme Dominant m’ont laissé un gout de revient y.

Toutes ses interrogations légitimes sur les choix entre le vanille, le BDSM, l’amour, qu’il n’avait jamais abordé auparavant est riche de sens.

Son passé de débutant dans le BDSM y est évoqué, ainsi que ses failles et ses faiblesses personnelles, cela le rend encore plus humain.

On a envie d’en savoir d’avantage… (vivement le tome deux !!) en espérant que cela soit plus approfondi question BDSM.

En revanche je suis allé faire le tour des critiques de femmes ayant lu le livre, dans beaucoup de cas nous retrouvons des dires sur la personnalité de manipulateur pervers narcissique de Christian Grey et de violeur confirmé …

C.Grey se retrouve dans une situation déstabilisante avec un choix à faire entre son amour pour elle ou son amour pour le BDSM.

Sachant qu’elle n’est pas adepte du tout, qu’elle a peur du BDSM, qu’elle n’y comprend pas grand-chose.

Il se tourmente parce qu’il ne veut absolument pas l’obliger.

Il a des doutes sur le fait qu’elle puisse assumer sa part de lui qu’il ne peut réfuter car elle fait partie intégrante de sa personnalité.

Il a peur de se dévoiler, de ses réactions, du rejet lorsque son besoin de BDSM apparaitra !!! En quoi tout ceci le rend manipulateur pervers narcissique ???

Je n’arrive pas à comprendre d’où de telle ineptie ont trouvé leurs sources, peut être qu’elles n’ont pas lu le même livre que moi !! Ou qu’elles n’en ont pas la même interprétation !!!

J’ai connu une situation semblable il y a des années, avec une personne qui était vanille mais n’avait aucun gout pour le BDSM.

Malgré tout mon amour pour lui, je n’ai pas continué cette relation sachant que je ne pourrais être pleinement moi-même sans ma partie BDSM.

C’était une déchirure brutale, un abandon dans mes choix de Femme  Dominante en devenir qui me font écho en lisant le livre.

J’accorde le fait que Christian Grey reste un personnage fictif dans un roman à l’eau de rose, que l’auteur passe les détails du dépucelage en bonne et dû forme de l’héroïne du livre. (Oui elle oublie de préciser comment se déchire un hymen,  la douleur,  la perte de sang).

Du coup comme Christian Grey y va brut de décoffrage, cela s’apparente à du viol !!! N’est-ce pas plutôt une erreur de l’auteur de ne pas avoir pris le soin de décrire correctement la chose ???

Coté vanille, Christian Grey découvre lui aussi les relations classiques avec une femme, il n’est pas très à l’aise, ce qui ne l’empêche pas de rester à l’écoute et attentif à sa partenaire et ça le perturbe parce qu’il n’y est pas habitué.

Côté BDSM, si on lit bien entre les lignes, Christian Grey lui précise bien qu’elle a et aura toujours le choix de ses propres actes, il lui propose même un contrat qui valorisera ses dires et respectera ses engagements vis-à-vis d’elle pour lui donner pleinement satisfaction.

Vous me direz il est totalement incompressible pour quelqu’un de non initié de comprendre les tenants et les aboutissants de tels propos BDSM sur une relation vanille naissante prenant plutôt une direction D/s plus qu’ SM !!!

Du coup cela reste affligeant d’être toujours considérés comme des personnes malfaisantes et pire surtout quand on est Dominant BDSM…

Heureusement nous ne sommes pas tous des connards et connasses bien pensantes, complètement obnubilés par nos propres besoins !!!

Christian Grey se respecte, respecte son personnel, ses employés, sa femme soumise, ses amis, sa famille,  son BDSM et ce malgré ses fonctions arbitraires de PDG d’une grande société et qui doit savoir faire la part des choses en toutes circonstances …

Il doit trouver le juste milieu… Et ça, ce n’est pas toujours facile pour des personnes Dominantes !!

Le côté « sombre » de Christian Grey n’est pas épargné  dans les avis non plus, la question étant toujours la même :

Les Adeptes du BDSM sont-ils des gens à problème avec un passé lourd de conséquences dramaturgiques ?

*violé

* battu

*dépressif

*addict

* maniaque du contrôle

* pervers

*narcissique

* suicidaire

* Parents défaillants

ETC …

Car C.Grey a une enfance glauque que les lecteurs assimilent négativement avec son besoin de BDSM, notamment celui de se procurer du plaisir en donnant des sensations de douleurs avec des objets tel qu’une cravache ou un martinet.

Le sadisme et le masochisme, la Domination/soumission, le BDSM serait dû à ces cotés noirs que nos vies ou notre enfance  nous auraient donné !!!

C’est assez réducteur comme vision, bien que l’auteur E.l James ne développe pas surement par ignorance du BDSM.

Ca c’est un vaste sujet qu’il faudra que je développe dans un autre texte…

On parle aussi de son obsession narcissiquement compulsive de son appendice !!!

En même temps si on ne parle pas de membre, de braquemard, kékètte, de verge dans 50 nuances de Grey, on le fait où ???

En plus Grey est un homme, et quel homme dans la réalité n’est pas admiratif de sa queue … je dis ça, je dis rien hein !!!

La encore je dois dire qu’il doit y avoir 90 pourcent de la population qui n’est jamais tombé amoureux réellement !!!

C’est vrai que son phallus est bien présent, c’est lui qui parle, il est une entité dans les moments où le récit se porte sur les relations sexuelles.

Christian Grey a toujours envie de baiser et/ou  de faire l’amour à Anastasia parce qu’elle a une importance à ses yeux.

Parce qu’ils sont amoureux l’un de l’autre et sont littéralement bouffés par leurs hormones du début de relation !!! Encore une fois je trouve cela logique et normal, c’est scientifiquement prouvé.

Du coup je me suis demandé si ce n’était pas moi qui étais à côté de mes pompes en restant objective sur ce livre.

Christian Grey ne représente pas toutes les personnes, ni les types de relations BDSM dans les communautés BDSM, bien heureusement.

A mon gout, le livre décrit bien la difficulté d’une personne Dominante avec son combat intérieur confronté à l’évolution de son BDSM/ sa vie vanille positivement ou négativement lorsqu’il rencontre la bonne personne.

De la confrontation entre le monde vanille et le notre.

De la force de l’amour et de la passion entre deux personnes.

J’ai trouvé sa lecture plutôt enrichissante …

Melle Sweet

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Ce que veulent et aiment les Femmes Dominantes naturelles :

Souvent on me pose la question de la différence entre les Femmes Dominantes professionnelles, celles qui font du SM, les Femmes Dominantes naturelles et ce qu’elles aiment.

Ce que sont les Femmes Dominantes naturellement :

Pour commencer (et je suis très loin d’être la seule a le penser), avant d’être des Dominantes qui pratiquent du BDSM nous sommes avant tout et plus que tout des Femmes !!!

**Amis Hommes Soumis lisez bien ce qui va suivre, cela peut vous aider à comprendre pourquoi vous n’arrivez pas à trouver une relation sincère avec une personne qui puisse vous ouvrir les portes de votre BDSM.

Pour ma part, être une Femme Dominante naturellement c’est de ne pas avoir besoin de rentrer dans un costume pour jouer un rôle de composition, ni de se sentir supérieure aux autres pour faire de la domination.

Elle ne se force pas à être dominante dans sa vie de tous les jours, ses émotions, ses désirs, ses ressentis, ses plaisirs, ses instincts, ses convictions.

C’est une personne profondément comme cela en son âme.

Ce qu’aiment les Femmes Dominantes naturellement :

Heureusement pour elles, il y a des Hommes de nature soumise qui aiment profondément  les Femmes de nature dominantes qu’elles pratiquent ou non du BDSM  !!!

Ils aiment les séduire pour ce qu’elles sont naturellement et non pour ce qu’ils aimeraient qu’elles soient.

Ils aiment se soumettre aux désirs d’une femme  plutôt qu’aux leurs,  cela fait partie de leur fonctionnement naturellement d’individus,  ça leur procure une satisfaction, du plaisir, un bien être.

Justement quoi de plus plaisant pour une Femme Dominante naturellement  qu’un Homme Soumis de par sa nature qui assume le fait d’être attentif et salutaire envers ses désirs a elle , sans calcul, sans contrainte, sans contrepartie !!!

Désolé pour la déception mais :

L’absolue de la super domina n’existe pas !!

Pourtant il est représentatif d’un très grand nombre d’homme soumis.

Cependant  il y a une réalité, qui ne nous permet pas d’être toujours à fonds dans le BDSM,  pensez y messieurs les soumis !!!

Dans la réalité BDSM d’une Femme Dominante naturellement :

*Non  Non!!! Nous ne nous baladons pas en tenue de latex avec des talons de 17cms haut perchées, maquillées comme une voiture volée, la cravache à la main en 24/7.

*Nous ne sommes pas la pour assouvir vos moindres désirs de dominations cérébrales ou sexuelles, lorsque vous en avez décidé de plus vos listes de courses BDSM n’intéressent que vous.

*Nous ne sommes pas toutes des collectionneuses de cheptel de chien soumis avec un abonnement à MST magazine.

*Arrêter de croire que d’être directement dans des propos de carpettes, de supplication « type calimero », d’excuse interminable nous donne une quelconque envie de vous avoir comme Soumis.

*Vous répondre avec courtoisie et politesse ne veut absolument pas dire que vous avez une chance.

*Nous demander des explications sur nos pratiques ne nous excitent pas le moins du monde.

*Sachez que les Femmes Dominantes ne sont pas des robots, elles n’ont pas les mêmes désirs, plaisirs, envies en fonction de leurs partenaires et de la relation qu’elles ont avec la personne soumise.

*Arrêter de croire que la domination est statique et ne se limite qu’à des pratiques purement SM.

*Harceler les gens n’à jamais aider a créé des liens, en particulier avec les Femmes Dominantes.

*Servir du «  Madame » ou « Maitresse » à chaque Dominante du coin qui passe n’a jamais séduit une Femme Dominante.

*Prendre ses désirs pour une réalité en s’imaginant avec la Dominante des faits ou des propos qu’elle ne souhaite pas avec vous,  nous font littéralement fuir loin de vous.

*L’exposition de votre bite ou votre trou à bite ne nous émoustille pas plus que ça, ni de vos pratiques godesques.

*Les insultent gratuites lorsque vous n’êtes pas satisfait de nos rejets, ne nous impressionnent pas.

*N’oubliez pas de montrer du respect pour le collier d’appartenance envers le Soumis qui est déjà en relation avec une Femme Dominante prise si vous la convoiter.

* La gynarchie (qui est une vision de la domination féminine particulièrement extrême) n’est pas l’apanage de toutes les Femmes Dominantes, considérer que l’Homme est l’égal de la Femme et non la Femme est supérieure a l’Homme ne nous fait pas moins Dominante qu’une autre.

*Avoir de l’empathie, de la compassion, du respect, être altruiste, à l’écoute, douce et gentille ne veut pas dire que nous ne sommes pas pour autant moins sadique que les autres Dominantes.

 Dans la réalité Vanille d’une Femme Dominante naturellement :

*Si, si !!! Le soir en rentrant du boulot, Domina ressemble a un cocker, abattue après avoir fait la cuisine, gérer les devoirs des gosses, nettoyer la litière des chats, étendu la machine, ramasser le vomi du petit dernier.

*Domina est aussi parfois dépressive, susceptible, colérique surtout quand elle a ses règles une fois par mois.

*Domina aime la spontanéité quand elle utilise la cuillère en bois qu’elle vient de laver pour vous fesser le cul après avoir fini la ratatouille pour les invités de ce soir.

*Domina aime quand titi soumis prend des initiatives sans pour autant penser qu’il la domine parce qu’on ne pense pas BDSM a chaque instant de sa vie, qu’on a besoin d’autre chose en tant que Femme.

*Domina à aussi des passions autres que le BDSM, comme le cinéma, la course à pied, le cheval, le vélo, les plantes vertes et les poissons rouges.

*Domina aime être nommé « Maitresse » sous la couette uniquement par Son Soumis attitré ca lui donne de la fierté et du plaisir.

 Ce que veulent  les Femmes Dominantes naturellement :

Bref si une Femme Dominante naturellement vous fait envie, faite la cour a la Femme, pas a la Dominante qu’elle est.

Soyez vous-même, sincère, honnête et franc. (Attention !!! Elles remarquent vite les trous des culs et les goujats collectionneurs, dominante ne veut pas dire conne !!!)

Susciter l’envie sur votre personne pour qu’elle ait envie d’apprendre à vous connaître.

La draguer en toute simplicité comme vous le feriez avec une femme normale, gentiment, avec délicatesse tout en séduction subtile pas comme un bourrin.

Apprenez à la connaître dans sa globalité pas que BDSMment.

Intéressez vous a elle quoi !!!

Post scriptum 

Nous avons bien conscience cher Hommes Soumis :

*Que  les Femmes Dominantes incarnent « The fantasme».

*De la difficulté que vous rencontrez pour trouver une relation de domination pleinement satisfaisante en adéquation avec vos envies de soumission.

*Du faible nombre de Femme Dominante par rapport aux nombres exorbitants d’Homme Soumis.

*Des arnaques aux money slave dont vous êtes victimes.

*Des abandons que certaines Femmes Dominantes vous font subir parce qu’elles ne comprennent pas l’engagement d’une telle relation.

*Du parcours du combattant pour vous démarquez des autres Hommes Soumis.

Melle Sweet

 

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Les professionnels des trous en BDSM :

Trop de trous, tue le trou et surtout un trou c’est un trou, la bite n’a pas d’œil … (amis de la poésie, bonsoir !!)

Je voulais depuis quelques temps faire un aparté sur quelques spécimens qui sévissent de plus en plus sur les sites BDSM.

Les spécialistes du fion,  la chatte,  la teub, et autres braquemards pullulent, avec leurs photos, leurs conversations, leurs fétichismes, leurs fantasmes en virtuel ou réel sous toutes ses formes envahissant la toile BDSM comme une tarentule sur sa proie.

Avec leurs communications visuelles ou écrites  uniquement sur les orifices qui peuvent recevoir des introductions d’objets divers et/ ou personnes de tout sexe.

Intarissables sur le sujet, ils vous racontent ou exposent tout en long, en large, en travers ou ce qu’ils aimeraient avoir.

S’exclame qu’avec des « hum » « Woww » « encore » « je veux le même ». Marc Dorcel devrait les embaucher pour faire les doublages de ses films X.

Prêchent une ode à la baise en discontinu. (Le christo-au-cul-tisme, ou à défaut le baise-au-cul-tisme)

Assument leur soit disant  libertinage.

Convaincus que l’acte sexuel est une fin en soit qui mène a un épanouissement personnel (lequel je ne sais pas je cherche encore)

Il m’est difficile de voir  le rapport entre la baise à profusion et le BDSM, heureusement je sais que je ne suis pas la seule dans le milieu BDSM.

Sachant que dans mon cas, l’acte sexuel n’est pas une fin en soit, que je ne le cherche absolument pas.                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                   Je dissocie pratique BDSM et Sexuelle, indépendamment  l’une de l’autre.

Exemple simple sans fioriture :

Le fist n’est pas une pratique BDSM en soit mais plutôt une pratique sexuelle comme une autre, je n’ai pas besoin d’être BDSM pour dilater un trou !! Être soi-même suffit tout simplement, même si je l’accorde volontiers cela demande une délicatesse et une patience dans l’acte, que je n’associe absolument  pas au BDSM.

En revanche la pratique du fouet est une pratique purement BDSM, car elle implique un contrôle de soi,  sécuritaire, intellectuel, physiquement de par le fait qu’il doit y avoir une maîtrise de l’objet afin de ne pas blesser la personne à l’autre bout tout en lui procurant du plaisir.

Il y aurait donc une nuance entre aimer la bite et aimer la maîtrise !!

D’autre part, l’abus excessif d’exhibitionnisme sur la place publique BDSM de sa vie intime, ses gouts, ses fantasmes, ses désirs  en matière de sexualité commencent à prendre une ampleur carrément horripilante.

J’entends souvent de la part de ces impulsifs de la baise que nous devrions être plus compatissants ; altruistes, indulgents, à l’écoute  car la devise depuis quelques années dans le BDSM étant « chacun son BDSM ».

Du coup ça inclus de faire la politique de l’autruche sur ce qui nous sort par les yeux, afin d’être dans une dynamique « open bar ».

La tolérance qu’induit l’appartenance à la communauté BDSM, sur ses pratiques et sa philosophie exigerait alors de nous, que nous soyons sans limite sur le comportement excessif des autres membres ainsi que sur nos propres limites !!!

Avec une telle ineptie il va falloir faire preuve de beaucoup de TOLERENCE ….

Question subsidiaire comment alors interpréter le manque de respect que peut avoir un tel comportement sur une personne adepte de la frustration par exemple ?

Si La dissociation entre le cerveau et le physique d’un BDSMeur  lui permet d’apprendre à nourrir son BDSM, en quoi exposer ses pulsions sexuelles de la sorte permet de s’épanouir en BDSM ?

Chercher toujours à avoir des plaisirs sexuels instantanés  permet-il de comprendre certain fonctionnement de son BDSM ?

La facilité d’avoir des rapports sexuels, de trouver une multitude de partenaires sur la toile, nous permet-elle de négliger les mesures de sécurité en matière de MST dans son BDSM ?

Je parie qu’il y a des milliers d’interrogations de ce genre et  de réponse démontrant par A plus B que le cul résout tous les problèmes même ceux du BDSM, au vue de la vitesse a laquelle l’implantation du concept de la baise à outrance se développe sous couvert de nuances BDSM.

Si ca continue, on va tous finir avec une photo de profil, notre cul en gros plan histoire d’inciter l’opportuniste  à  vouloir nous la mettre, en statuant sur nos murs persos comme sur facebook ou twitter :

 -Tiens ce matin j’ai sucé une queue  jusqu’a la moelle (photo à l’appui), en essayant de se convaincre que ça intéresse  vraiment quelqu’un !!

En conclusion avec ce genre de texte je ne vais pas me faire aimer de certains qui pensent que mon blog ressemble plus a des critiques qu’a des dialogues constructifs sur le BDSM.

En même temps et pour faire dans un humour de Merde, je répondrais chacun son trou …

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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La frustration cérébrale Vs la cage de chasteté  :

J’ai découvert depuis trois ans auprès de Mon Homme Soumis un fonctionnement de frustration extrême.

Nous l’envisagions quand même puisqu’elle était dans nos désirs, envies, fantasmes communs sous une forme plus soft.

Avant de rencontrer Ossad, j’avais eu le temps de m’informer et d’explorer quelques prémices sur l’origine de la frustration, la mise en œuvre, les vertus et les bienfaits de ceux qui écrivent des tas de récits sur le net ou de Soumis à fond.

Objectivement nous savons que dans la réalité des faits rien ne se passe comme dans les contes de fées d’internet ou de l’imagination des Soumis au taquet.

Ossad, de son côté, avait fantasmé la frustration sexuelle sous l’apparence de la cage de chasteté et expérimenté auprès de son ancienne Dominante un encordage privatif complet.

Apres en avoir longuement parlé, c’est donc avec plaisir, désir et  excitation que nous passions le cap ensemble  …

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Nous avons débuté par l’achat d’une cage de chasteté en acier, puis d’une porte de l’enfer, d’une cage CB 6000, d’une curve CB …

L’inconfort, les soucis de tailles, de pincement de la peau, d’hygiène, du maintien, de la liberté de pourvoir se libérer sans effort, les contraintes diverses auxquelles on ne pense pas avant de l’avoir essayé auront eu raison de nous.

Sans compter que la cérébralité était hors service alors que nous l’avions tant rêvé l’un comme l’autre.

Il y avait fondamentalement quelque chose qui ne collait pas avec ce fonctionnement physique et psychologique.

Nous avons abandonné les essais en nous disant que nous aurions le temps  d’explorer ce qui ne correspondait pas.

Cependant nous avons une règle de frustration depuis le début de notre relation de couple ; Ossad n’a pas le droit de jouir avant sa Maitresse.

Il doit aussi  se canaliser quelle que soit la situation, prévenir de son intention de ne plus vouloir se retenir même quand nous sommes dans notre vie de couple.

Demander à pouvoir se faire plaisir en se masturbant si son besoin d’évacuer ses tensions sexuelles devient trop fort.

C’est ma façon de contrôler sa frustration, avec le temps nous nous sommes rendu compte que nous n’avions aucunement besoin d’une cage pour respecter nos engagements vis-à-vis de notre fonctionnement en la matière, la confiance et le respect étant notre adage de couple D/s.

Une fois à l’aise avec le contrôle de sa jouissance, de son abstinence, je me suis surprise à désirer naturellement à vouloir   monter d’un cran dans le contrôle car j’aime aussi vivre et ressentir la frustration à l’ extrême dans mon fonctionnement de Dominante !!

Maîtriser ses tensions sexuelles à l’ extrême tout en contrôlant les miennes puisque bien que je puisse faire ce que je veux, Sa soumission qu’il m’offre, le pouvoir qu’il me confère me touche et m’émeut au plus haut point,  je considère que je me dois aussi de n’être égoïste qu’à bon escient.

Grace à cette pratique nous avons découvert une autre facette de couple mais aussi individuellement.

J’ai constaté que la puissance de l’abstinence décupler nos cinq sens.

Etant très attentive à lui  je prends un malin plaisir à jouer avec ses tensions, ses pulsions parfois sur des heures,  des semaines, ou des mois.

Je recherche toujours à accéder à cette forme de sphère particulièrement électrique de tension cérébrale d’appartenance poussé à son paroxysme.

Le dépassement de soi en contrôlant ses pulsions primaires animant la démarche d’une telle pratique.

J’aime particulièrement l’amener au bord du gouffre, le sentir a bout de souffle pour l’abandonner lâchement mais aussi, de temps en temps lorsque je le décide, le guider a lâcher prise en se laissant aller sans retenue après tant d’effort, de dévotion de sa part.

Comme quoi vouloir mettre des tonnes d’accessoires BDSM de tout style n’est pas une fatalité, ni une obligation.

L’accessoire que l’humain devrait le plus cultiver  pour se sentir pleinement bien dans ses baskets est son cerveau … Ca fait des miracles de le faire fonctionner, si si je vous l’assure …

Melle Sweet

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La psychologie dans la D/s:

Hier soir une connaissance, Homme Dominant SM m’a fait part d’un ennui envers une Femme Soumise avec qui il a des rapports de jeux domination / soumission.

Elle ne peut  jouir qu’en se mettant des pinces sur le sexe et/ou sur les seins sous prétexte d’être une femme soumise masochiste…

Le fait qu’elle ne se connaisse pas assez pour pouvoir explorer d’autres façons de prendre du plaisir, qu’elle n’aille pas chercher en elle ce qui fait barrage, qu’elle ne se comprenne pas plus que cela , surfe sur la facilité de dire « je suis comme cela, je jouis par la douleur point barre me percute !!! »

J’ai aussi trouvé triste que, sous couvert de n’être que joueur de SM, lui n’aille pas chercher plus loin que le bout de son nez,  ne s’engage pas plus à approfondir cette barrière psychologique ce qui pourrait certainement leur apporter plus que ce qu’ils pensent.

Pour moi l’aspect le plus probant dans la pratique de la Ds est l’attrait que j’ai pour aller dans le fond  des choses, le défi qu’elle représente en soit pour l’un mais aussi pour l’autre sur une durée déterminée uniquement en la capacité du partenaire  à lâcher prise en prenant conscience de ce qu’il est à part entière.

Le principe de questionnement ou, quand, comment, pourquoi afin de comprendre les éléments déclencheurs des plaisirs comme des désirs sur sa propre personne , ainsi que celles de l’autre font que j’ai beaucoup de mal a comprendre les gens qui ne pratiquent que du SM pur et dur, ceux qui ne jouent que pour rester dans la surface sans prise de tête, qui ne construisent que des fantasmes éphémères égocentriques où bien souvent la séance de cul et la prise de pouvoir primaire est reine.

La quête Ds  cérébrale se porte  justement  sur ces plaisirs, ces désirs, négatifs comme positifs  qui procurent tant  au niveau du cerveau dans un premier temps puis au niveau du physique (CQFD).

Certes le chemin psychologique est pleins d’embûches, Il n’est pas toujours en osmose avec nous-mêmes, parfois il nous fragilise puis finit par  nous apprendre à  grandir et nous comprendre en tant qu’individus de tous bords.

Le recul permanent dans la Ds offre des possibilités infinies, c’est d’ailleurs cela qui me plait particulièrement dans le BDSM.

La psychologie du Dominant(e) permet un accompagnement du soumis(e) vers une connaissance de lui-même.

Parfois c’est la psychologie du soumis(e) qui permet au dominant(e) de mieux se connaître lui-même.

Je n’ai pu engager qu’une conversation avec lui des plus banales sur le fait que peut représenter un défi pareil pour un Homme Dominant afin d’offrir un déclic à une Femme Soumise en prenant conscience de son corps, son esprit dans son ensemble pas uniquement en SM et/ou BDSM afin d’atteindre la plénitude  qui leur permettrait d’aller vers  leurs objectifs, sauf que pour en arriver là il faudrait des heures voir des années auprès d’elle …

Je ne vois pas comment il pourrait en être autrement…

Et pourtant il y a des milliers de pratiquants dans le BDSM qui ne vont jamais trop loin de peur de se perdre surement !!!

En conclusion, l’aspect psychologique fait peur, ça je peux le comprendre et le concevoir, nous ne parlons pas de faire une thérapie ce n’est pas notre rôle encore moins dans nos compétences …Juste d’approfondir des relations qui mériteraient de s’épanouir dans une psychologie Ds plus que SM…

Il va falloir vraiment  que j’arrête de croire que les bisounours existent …

BisounourSweet 

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Le concept de la Marmotte BDSM qui met le chocolat dans le papier d’alu qui croit au père noël

ATTENTION ARTICLE LONG !!!

La catégorie BDSM qui sent le plus la scatologie.

On nous fait croire que le papa noël et le concept de la marmotte qui met le chocolat dans le papier d’alu existent.

Le pire dans tout ces concepts des marmottes BDSM qui croient au père noël, c’est quelle peuvent toutes se rejoindre et fusionner.

A croire que la bêtise humaine n’a pas de limites, y compris la mienne … (oui je reconnais être très con avec mes concepts moyenâgeux en termes de fidélité et d’amour, de bisounours, de papa noël, de marmotte, de BDSM).

Si j’ai un avis à vous donner, avant de vous lancer dans une aventure avec des marmottes, prenez le temps de savoir si vous avez la même vision de la marmotte qui met le chocolat dans le papier d’alu ,du père noël ou de la mère noël pour éviter de venir pleurnicher en long, en large et en travers après vous être pris un camion en pleine face, alors que bien souvent , on vous avait prévenu gentiment.

Il ne sert à rien d’ignorer l’évidence de certaines marmottes pour la prédilection à avoir des concepts de relations merdiques voir glauques.

A partir du moment où le concept justement vous semble rédhibitoire, louche, suspect, bizarre mettez vous en recul pour observer et poser vous  les bonnes questions comme par exemple :

Avez-vous envie de vivre ce genre de concept ?

Êtes-vous prêts à en assumer les conséquences, les illusions, et les désillusions, les déboires de ce genre de relation ?

Quel sont vos propres concepts ?

Par pitié ,arrêtez de croire en tout et m’importe quoi ,  de vous convaincre que l’espoir est permis avec ce genre de concept de la marmotte  sous prétexte qu’il n’y a pas beaucoup de candidats sincères et qu’il y a plus de fourre-tout  qu’autre chose dans le BDSM.

Soyez réalistes avec vous-même avant de l’être avec les autres, cela vous aidera.

Un dicton dit qu’avant de s’exprimer il faut apprendre à balayer devant sa porte, vaste sujet à méditer… sauf que parfois la vérité brute permet de voir plus loin que le bout de son nez.

Au risque de vous décevoir j’ai pris quelques exemples de concepts de la marmotte BDSM qui me viennent à l’esprit en essayant de rester objective.

En toute franchise je ne pourrai les vivre parce qu’ils ne font pas partie de mes convictions actuelles en la matière de relation BDSM et ne me corresponde pas.

En revanche je sais que certain(ne) les vivent en étant pleinement conscient(e) des mauvais comme des bon cotés que cela implique.

J’essaye de ne pas être dans le jugement juste dans l’objectivité d’une réalité afin de pouvoir faire comprendre mes propos.

Je rassure moi aussi je suis et j’ai été et je serai la première à tomber dans des concepts de la marmotte.

Avec le temps, les expériences, la maturité on apprend à être plus affûté, à refuser des relations qui  ne nous conviendront pas et ne plus croire ni au père noël ni en la marmotte.

Si ce n’est pas le cas alors vous êtes des Masochistes de la marmotte qui adorent les concepts qui sentent la mouise, on ne peut rien pour vous…

Exemples:

La marmotte BDSM qui vous promet qu’elle va quitter son mari/son épouse pour vous… mais continue depuis des mois à vous faire languir en disant qu’il est si malheureux quand vous n’êtes pas là… S’il est si doué en BDSM, pourquoi ne le fait-il pas avec son mari/son épouse ? Il pourrait la convertir, pourquoi n’y arrive t-il pas ? Pourquoi cherche-t-il ailleurs, dans quel but, intérêt, pourquoi vous plus qu’une autre ? S’il/elle est si malheureux/eusse quand il/elle vit sans faire de BDSM pourquoi il/elle ne la quitte pas pour se permettre de le vivre pleinement son BDSM justement ?

La marmotte BDSM Mère Theresa celle qui veut sauver le monde BDSM d’un coup de baguette magique pour que tout le monde fasse caca des paillettes.

La marmotte BDSM à distance de vous et qui vous dit que vous êtes la seule personne au monde qu’il aime plus que tout  mais doit se vider les couilles en se faissant sucer pour l’entretien de sa paire de burnes ou accessoirement se faire lécher la patchoulette et se faire baiser ailleurs…S’il/elle a une relation en se disant qu’il/elle a besoin d’aller voir ailleurs pour quelque raison que ce soit, il y a beaucoup de chance à parier pour qu’il/elle n’ait aucune envie ou ait peur de l’engagement profond et sincère dans une relation fixe enclin à la fidélité…Le dicton du concept, sucer n’est pas tromper…Baiser non plus d’ailleurs…

La marmotte BDSM qui fait pleurer dans les chaumières parce qu’il dit à tout le monde qu’il va bientôt mourir.Alors que 4 ans après il est toujours là à faire le caliméro …Peut être qu’il est comme highlander allez savoir …

La marmotte BDSM qui vit en couple marié dont le mari / la femme est au courant d’une double-vie BDSM soi-disant  assumée avec de la guimauve comme ligne de conduite, du style mon Maître-Seigneur-Dieu-Tout-Puissant je vous aime, vous êtes ma vie entière, je me suiciderais pour vous …. Bizarre vous avez les mêmes mots vanille et vous pensez les mêmes choses avec votre mari/épouse ou c’est juste l’effet BDSM ?Si votre époux/épouse est au courant comment l’assimile t-il ce genre de propos que vous n’utilisez plus/pas avec lui/elle ?Alors si dieu existe ça fera un de plus dans les couple si vous y croyez parce que dieu aime tout le monde sur cette terre infiniment …non ?

La marmotte BDSM qui se transforme en catwoman, batman, superman, wanderwoman, astroman, dominawoman, soumisman, soumisewoman, maitreman, seigneurman, deessewoman, travestiman, transman, virilman, fetishman bref tout se qui fini par man et qui est susceptible de vous faire gober que les supers héros existent.

La marmotte BDSM qui croit que tout engagement doit impérativement se construire sans amour, juste avec du jeu parce que c’est bien connu après tout la vie n’est qu’un jeu, puis avec un peu de chance on peut la consumer par les deux bouts, alors allons-y !!! C’est un concept où il faut aimer le fireplay parce qu’on se crame beaucoup les ailes à jouer avec la Vie.

La marmotte BDSM crédule qui croit en tout même au lapin blanc dans Alice aux pays des merveilles … qui est toujours en retard en retard terriblement en retard, qui court après tout sauf après ce pour quoi il vient de s’engager autrement dit vous !!

La marmotte BDSM qui croit que la multiplication des partenaires Dominant(e) ou Soumis(e) en même temps parce qu’elle le vaut bien  et qu’il est très enrichissant de partir dans toutes les directions BDSM pour son plaisir afin de satisfaire toutes les pulsions inassouvies depuis des lustres avec chaque partenaire différent.Attention nous venons d’aborder un virage pseudo libertin…

Etc …

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